Pendant 1 an, un groupe de femmes qui suivaient les ateliers ASL d'apprentissage du français s'est réunie tous les jeudi pour réaliser des peintures sur papier et des peintures sur verre. L'atelier fut un lieu d'echange et d'expression orale qui fonctionnait en étroite collaboration avec l'atelier linguistique. Chacune pouvait apporter sont savoir-faire et sa culture. Les moment conviviaux étaient réguliers. Nous sommes aller visiter le musée du Louvre. Nous avons réaliser trois exposition à Saint-Ouen en présence des familles et des voisins : Immeubles en fête, Fête de la ville et des associations, Décors des 13 halls de la Cité René Rioux.
jeudi 22 mai 2008
Aprentissage de la langue et de la culture française / Atelier de peinture
Pendant 1 an, un groupe de femmes qui suivaient les ateliers ASL d'apprentissage du français s'est réunie tous les jeudi pour réaliser des peintures sur papier et des peintures sur verre. L'atelier fut un lieu d'echange et d'expression orale qui fonctionnait en étroite collaboration avec l'atelier linguistique. Chacune pouvait apporter sont savoir-faire et sa culture. Les moment conviviaux étaient réguliers. Nous sommes aller visiter le musée du Louvre. Nous avons réaliser trois exposition à Saint-Ouen en présence des familles et des voisins : Immeubles en fête, Fête de la ville et des associations, Décors des 13 halls de la Cité René Rioux.
Dessins tissés / 6-15 ans / Présentation
A l'occasion d'une visite par les enfants de notre association de l'exposition Brésil, l'héritage
africain en juin 2005 au Musée Dapper, Christiane Falgarayte-Levreau, directeur du site, voyant le groupe animé traverser la passerelle du hall d'entrée, nous invite à parler et nous propose de participer à l'action « Mémoire partagée » qu'elle organise avec des établissements scolaires et des associations de la région parisienne.
"MEMOIRE PARTAGEE"
Extrait du site
http://www.dapper.com.fr/expositions/horsmurs.htm :
Le 10 mai 2001, le Parlement français votait une loi dont l'article 1 déclarait : «La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l'esclavage perpétrés à partir du XVe
siècle contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité».
L'histoire de la traite négrière et de l'esclavage représente une part importante de l'histoire de la nation française. Nées de cette histoire douloureuse, les cultures des sociétés créoles (la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe et La Réunion) sont des composantes non négligeables de l'environnement culturel français. Elles méritent d'être enfin reconnues. Le 10 mai 2006 verra, en France hexagonale, la première Commémoration pour la Mémoire de l'esclavage et de ses
abolitions. Conformément à son objectif - promouvoir les cultures de l'Afrique, des Caraïbes et de leurs diasporas -, le musée Dapper a souhaité apporter sa contribution à cet événement important, en favorisant les démarches menées par des jeunes. Des contacts ont donc été noués avec différents partenaires. Au cours de l'année 2005, chacun a produit une réflexion avec des
jeunes en relation avec le thème de l'esclavage.
ESCLAVE / HUMAIN , QUE DIRE AUX ENFANTS ?
L’une des facultés innées et communes à tous les êtres humains est celle d’échanger avec son
milieu naturel pour s’assouvir et réaliser ses désirs, la modalité de l’échange commune à un groupe humain déterminant ce qu’on appelle une culture. La variété des milieux détermine la variété des cultures. On constate que cette diversité est source de richesse, de beauté, sous le ciel unique. Il n’y a pas de culture dominante ou dominée ni d’être inférieur ou supérieur à un autre être. Il n’y a que des échanges adéquats un jour en un lieu, inadéquats un autre jour en un autre lieu. De graves erreurs idéologiques ont été commises au XVIème siècle lorsque l’esclavage a pu se développer par la diffusion d’une idée simple : le refus d’accorder l’Humanité aux personnes avec lesquelles on devait échanger. Ce refus a mené l’esclavagiste au crime. Oubliant l’échange, il a maltraité l’esclave au travail et l’a torturé jusqu'à la mort, perdant lui-même plus que sa victime son humanité.
Pour aborder avec les enfants la question de l’esclavage sans rappeler sans cesse ce que fut le calvaire des peuples et des personnes qui l’ont subi ou le subissent aujourd’hui, et afin d’éviter
d’associer comme ce fut souvent le cas des images négatives et violentes à l’histoire des peuples, de ménager la sensibilité des jeunes esprits, on pourra, sans trop insister sur les circonstances et les conséquences désastreuses et troublantes de l’esclavage, s’interroger davantage sur le contenu de ce mot : humanité.
L'ATELIER
L'atelier d'arts plastiques ouvert chaque samedi depuis mars 2004 accueille les enfants de la cité
inscrits au soutien scolaire. C'est l'un des ateliers créé là par les habitants de la cité avec ceux de
théâtre, d'informatique, et de couture, de socialisation pour les adultes.
Il dispose d'une salle de 80 m² implantée au coeur de la cité René Rioux et donnant directement sur la cour. Le droit annuel d'inscription aux activités de l'association est symbolique et toutes les familles peuvent y participer. Tout le matériel de peinture, essentiellement à la gouache, et de sculpture est disponible sur place. Les murs de la grande salle ainsi que ceux de la salle informatique sont tapissés des dernières créations. Il n'y a pas d'obligation de présence, les 4-8 ans travaillent de 14h à 15h30 puis c'est au tour des 8-13 ans. Les enfants qui ne tiennent pas
en place peuvent en milieu de séance sortir jouer dans la cour puis revenir dessiner. L'animateur
Loïc Wibaux est souvent accompagné d''un bénévole ou d'un parent qui met les mains à la pâte.
Les jeunes artistes sont entre 3 et 15 par séance, les plus assidus étant les 5-11 ans qui sont
auteurs de la plupart des oeuvres présentées ici.
LES TRAVAUX DANS L'ATELIER
Extrait du Bulletin de l'association de février 2006 :
L’atelier est ouvert depuis bientôt deux ans. Nous avons cette année travaillé la peinture à la
gouache pour les plus jeunes, et l’argile avec les petits et les grands. Ce travail a été fait dans le cadre de l’action « Mémoire partagée » menée par le musée Dapper pour rappeler ce que fut l’histoire des peuples noirs.
Les personnes victimes de l’esclavage détenaient au XVIème siècle des savoirs-faire et une culture qui ont perduré. Ces arts sont aujourd’hui méconnus et parfois en voie de disparition.
L’écrivain peul Hamadou Ampaté Ba en témoigne lorsqu’il dit : « En Afrique, un vieillard
qui meurt est une bibliothèque qui brûle. »
Dans l’atelier, nous avons choisi d'interprêter les techniques et de représenter les symboles utilisés par ces peuples. Nous avons étudié les photographies des oeuvres anciennes. Un petit
aperçu de la richesse de l’art et des symboles qu’ils nous ont transmis dans leurs oeuvres nous a
permis de comprendre quelques valeurs vitales utiles aux hommes. En essayant de déchiffrer
aujourd’hui ces symboles, nous nous les approprions et nous les réactualisons afin de pouvoir les utiliser aujourd’hui. Nous avons parlé de la notion d’homme contenant une connaissance qu’il transmet, de la nécessité de partager un langage commun pour qu’il y ait une bonne communication entre deux personnes ou dans un groupe plus nombreux, nous avons créé des décors pour rendre les symboles plus jolis.

LES SORTIES
Afin d'éveiller la curiosité des enfants et des adolescents à des cultures qu'ils ne connaissent pas ou très peu, le musée Dapper nous a invité à différents spectacles. Hélène Louis-Servais et
Ousmane Diawara sont également passé à Saint-Ouen dire les histoires anciennes de ces pays qui ne sont plus si lointains, véhiculant leur sens pratique et leur sagesse.
Pourquoi dit-on que la hyène est l'animal le plus bête de la savane ?
Comment trouver le chemin qui mène à la vérité ? Le conteur mauritanien
Siré Camara nous emmène au fil de la musique et des mots dans le riche
répertoire des paroles afriquaines, vétu de signes.
– 9 octobre 2005 : Circa Zamba, lorsque le cirque fait des Histoires, Compagnie Chapiteau
d'Afrique, Musée Dapper, Paris
– Dimanche 16 octobre : Contes du Brésil par Hélène Louis-Servais
à la Bibliothèque Centrale de Saint-Ouen
– Samedi19 novembre : Flamme en noir, musique métisse par Emilie Benoît
au Musée Dapper, Paris
– Samedi 3 décembre : Les enfants de la mer, une mémoire pour Haïti, pièce écrite d'après une
nouvelle d'Edwidge Danticat par José Exélis au Musée Dapper, Paris
– Dimanche 4 décembre : Mémoire de griot, musiques et contes mauritaniens par Siré Camara au Musée Dapper, Paris
– Dimanche 8 Janvier : Zando de retour en Afrique, marionnettes du Togo par Danaye Kanlanféï
au musée Dapper, Paris samedi 21 janvier : Contes et rythmes africains par Ousmane Diawara à
l'occasion de la fête des rois dans la salle Vivre ensemble, Cité René Rioux
– Samedi 6 mai : Sénégal contemporain, visite de l'exposition et de son installation avec Henry
Sagna, artiste sénégalais en résidence à l'association, Musée Dapper, Paris
LES ARTISTES INVITES EN RESIDENCE
Le musée Dapper nous a permis de travailler avec deux plasticiens invités : Jorge Pineda et Henry Sagna. Leur présence pendant près d'une dizaine de séances a permis d'aborder les travaux sur les motifs africains ou caraïbéens selon des angles inattendus.
Jorge Pineda parle avec les ados de l'identité et du corps scarifié. Henry Sagna demande à quoi sert une bouteille...
Jorge Pineda né à Barahona en 1961, vit et travaille à Saint-Domingue en République Dominicaine. Il travaille notamment sur le thème de l'enfance et utilise la symbolique de rituels proches de la nature. Son intervention nous permet de mieux comprendre le fonctionnement des symboles du groupe dans les arts plastiques et décoratifs.
Nous avons appris avec lui à puiser dans la mémoire de nos origines, l'histoire de notre famille et nos souvenirs d’enfance afin d'apporter chacun un élément à une histoire collective et commune à tous. Nous avons également creusé notre monde imaginaire; les animaux qui nous habitent et auxquels nous pourrions nous identifier ont servi à créer un bestiaire. Ensuite chacun des participants a donné l'avant train et la tête de son animal à la queue et l'arrière train de l'animal de son voisin. Et vice versa. Rencontres improbables et fertiles.Le résultat étrange et fantastique est un rêve éveillé. Ces totems venus d'Afrique habitaient quelques jours notre atelier.

Henry Sagna né en 1973 travaille à Dakar. Partant d'éléments collectés et récupérés, il les assemble
dans des installations comportant notamment des nuées de moustiques, insecte porteur du paludisme. Il
vise la sensibilisation des publics aux questions sanitaires et il compare le moustique à l'homme,
dénonçant les guerres, la pollution et les injustices contemporaines.
Les enfants ont pu récupérer leurs propres matériaux avant qu'ils ne gonflent leur poubelle et ont constitué une collection de bouteilles-plastiques qu'ils ont transformé avec les moyens du bord, construisant de façon ingénieuse un objet-symbole de leur choix, village, dauphin, géant, vaisseau spatial...
LES EXPOSITIONS
– Dessins Tissés, vernissage de l'exposition des travaux des enfants de la cité René Rioux le mercredi 22 mars 2006 : contes
africains par Ousmane Diawara, avec la participation des
enfants de l'Aasco à la Maison de quartier Pasteur, Saint-Ouen
Exposition présentée du 17 au 24 Mars
– Semaine en mémoire de l'esclavage. Exposition au gymnase
de l' Office Municipal du Sport de Saint-Ouen du 14 au 20 mai
avec l'Association des tours Valles.
– Fête des immeubles, exposition des travaux des enfants
(Dessins tissés) et des adultes de l'atelier de socialisation le
mardi 30 mai dans la salle Vivre ensemble, cité René Rioux
– OPHLM . Présentation de l'exposition dans le hall de l'office à
Saint-Ouen du 1er au 8 juin
Les enfants qui ont participé aux ateliers cettes année et dont les oeuvres sont reproduites sont Thomas et Elodie Alinc-Durand, Naïma Amesraou, Jennifer, Thibault et Nicolas Bécasse, Mourad et Nawal Benayad, Ryan Bouroua, Amina et Hakim Bouzoumita, Michael Claude, Soukaïna et
Sofiane Cherbani, Mathieu et Jérémy Chiaroni, Steven Dali, Smaïn et Fahda Daïf, Amadi et
Aminata Dioulde-Tala, Mounia et Azdine Fehdzi, Mewen Gasteclou, Florian et Elsa Guyot,
Jugurtha Hocine, Isam Kamal-Idrissi, Johana Legrand, Vincent Pichereau, Camille et Dayana
Sadli, Thibault et Margot Sissoko, Fatou Sourabie, Johny Vonkaenel, Jonas Wibaux.

Notre association fonctionne avec le soutien des bénévoles de l'association, de l'OPHLM, du Fasild, de la Mairie de Saint-Ouen, de la Caf.
africain en juin 2005 au Musée Dapper, Christiane Falgarayte-Levreau, directeur du site, voyant le groupe animé traverser la passerelle du hall d'entrée, nous invite à parler et nous propose de participer à l'action « Mémoire partagée » qu'elle organise avec des établissements scolaires et des associations de la région parisienne.
"MEMOIRE PARTAGEE"
Extrait du site
http://www.dapper.com.fr/expositions/horsmurs.htm :
Le 10 mai 2001, le Parlement français votait une loi dont l'article 1 déclarait : «La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l'esclavage perpétrés à partir du XVe
siècle contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité».
L'histoire de la traite négrière et de l'esclavage représente une part importante de l'histoire de la nation française. Nées de cette histoire douloureuse, les cultures des sociétés créoles (la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe et La Réunion) sont des composantes non négligeables de l'environnement culturel français. Elles méritent d'être enfin reconnues. Le 10 mai 2006 verra, en France hexagonale, la première Commémoration pour la Mémoire de l'esclavage et de ses
abolitions. Conformément à son objectif - promouvoir les cultures de l'Afrique, des Caraïbes et de leurs diasporas -, le musée Dapper a souhaité apporter sa contribution à cet événement important, en favorisant les démarches menées par des jeunes. Des contacts ont donc été noués avec différents partenaires. Au cours de l'année 2005, chacun a produit une réflexion avec des
jeunes en relation avec le thème de l'esclavage.
ESCLAVE / HUMAIN , QUE DIRE AUX ENFANTS ?
L’une des facultés innées et communes à tous les êtres humains est celle d’échanger avec son
milieu naturel pour s’assouvir et réaliser ses désirs, la modalité de l’échange commune à un groupe humain déterminant ce qu’on appelle une culture. La variété des milieux détermine la variété des cultures. On constate que cette diversité est source de richesse, de beauté, sous le ciel unique. Il n’y a pas de culture dominante ou dominée ni d’être inférieur ou supérieur à un autre être. Il n’y a que des échanges adéquats un jour en un lieu, inadéquats un autre jour en un autre lieu. De graves erreurs idéologiques ont été commises au XVIème siècle lorsque l’esclavage a pu se développer par la diffusion d’une idée simple : le refus d’accorder l’Humanité aux personnes avec lesquelles on devait échanger. Ce refus a mené l’esclavagiste au crime. Oubliant l’échange, il a maltraité l’esclave au travail et l’a torturé jusqu'à la mort, perdant lui-même plus que sa victime son humanité.
Pour aborder avec les enfants la question de l’esclavage sans rappeler sans cesse ce que fut le calvaire des peuples et des personnes qui l’ont subi ou le subissent aujourd’hui, et afin d’éviter
d’associer comme ce fut souvent le cas des images négatives et violentes à l’histoire des peuples, de ménager la sensibilité des jeunes esprits, on pourra, sans trop insister sur les circonstances et les conséquences désastreuses et troublantes de l’esclavage, s’interroger davantage sur le contenu de ce mot : humanité.
L'ATELIER
L'atelier d'arts plastiques ouvert chaque samedi depuis mars 2004 accueille les enfants de la cité
inscrits au soutien scolaire. C'est l'un des ateliers créé là par les habitants de la cité avec ceux de
théâtre, d'informatique, et de couture, de socialisation pour les adultes.
Il dispose d'une salle de 80 m² implantée au coeur de la cité René Rioux et donnant directement sur la cour. Le droit annuel d'inscription aux activités de l'association est symbolique et toutes les familles peuvent y participer. Tout le matériel de peinture, essentiellement à la gouache, et de sculpture est disponible sur place. Les murs de la grande salle ainsi que ceux de la salle informatique sont tapissés des dernières créations. Il n'y a pas d'obligation de présence, les 4-8 ans travaillent de 14h à 15h30 puis c'est au tour des 8-13 ans. Les enfants qui ne tiennent pas
en place peuvent en milieu de séance sortir jouer dans la cour puis revenir dessiner. L'animateur
Loïc Wibaux est souvent accompagné d''un bénévole ou d'un parent qui met les mains à la pâte.
Les jeunes artistes sont entre 3 et 15 par séance, les plus assidus étant les 5-11 ans qui sont
auteurs de la plupart des oeuvres présentées ici.
LES TRAVAUX DANS L'ATELIER
Extrait du Bulletin de l'association de février 2006 :
L’atelier est ouvert depuis bientôt deux ans. Nous avons cette année travaillé la peinture à la
gouache pour les plus jeunes, et l’argile avec les petits et les grands. Ce travail a été fait dans le cadre de l’action « Mémoire partagée » menée par le musée Dapper pour rappeler ce que fut l’histoire des peuples noirs.
Les personnes victimes de l’esclavage détenaient au XVIème siècle des savoirs-faire et une culture qui ont perduré. Ces arts sont aujourd’hui méconnus et parfois en voie de disparition.
L’écrivain peul Hamadou Ampaté Ba en témoigne lorsqu’il dit : « En Afrique, un vieillard
qui meurt est une bibliothèque qui brûle. »
Dans l’atelier, nous avons choisi d'interprêter les techniques et de représenter les symboles utilisés par ces peuples. Nous avons étudié les photographies des oeuvres anciennes. Un petit
aperçu de la richesse de l’art et des symboles qu’ils nous ont transmis dans leurs oeuvres nous a
permis de comprendre quelques valeurs vitales utiles aux hommes. En essayant de déchiffrer
aujourd’hui ces symboles, nous nous les approprions et nous les réactualisons afin de pouvoir les utiliser aujourd’hui. Nous avons parlé de la notion d’homme contenant une connaissance qu’il transmet, de la nécessité de partager un langage commun pour qu’il y ait une bonne communication entre deux personnes ou dans un groupe plus nombreux, nous avons créé des décors pour rendre les symboles plus jolis.
LES SORTIES
Afin d'éveiller la curiosité des enfants et des adolescents à des cultures qu'ils ne connaissent pas ou très peu, le musée Dapper nous a invité à différents spectacles. Hélène Louis-Servais et
Ousmane Diawara sont également passé à Saint-Ouen dire les histoires anciennes de ces pays qui ne sont plus si lointains, véhiculant leur sens pratique et leur sagesse.
Pourquoi dit-on que la hyène est l'animal le plus bête de la savane ?
Comment trouver le chemin qui mène à la vérité ? Le conteur mauritanien
Siré Camara nous emmène au fil de la musique et des mots dans le riche
répertoire des paroles afriquaines, vétu de signes.
– 9 octobre 2005 : Circa Zamba, lorsque le cirque fait des Histoires, Compagnie Chapiteau
d'Afrique, Musée Dapper, Paris
– Dimanche 16 octobre : Contes du Brésil par Hélène Louis-Servais
à la Bibliothèque Centrale de Saint-Ouen
– Samedi19 novembre : Flamme en noir, musique métisse par Emilie Benoît
au Musée Dapper, Paris
– Samedi 3 décembre : Les enfants de la mer, une mémoire pour Haïti, pièce écrite d'après une
nouvelle d'Edwidge Danticat par José Exélis au Musée Dapper, Paris
– Dimanche 4 décembre : Mémoire de griot, musiques et contes mauritaniens par Siré Camara au Musée Dapper, Paris
– Dimanche 8 Janvier : Zando de retour en Afrique, marionnettes du Togo par Danaye Kanlanféï
au musée Dapper, Paris samedi 21 janvier : Contes et rythmes africains par Ousmane Diawara à
l'occasion de la fête des rois dans la salle Vivre ensemble, Cité René Rioux
– Samedi 6 mai : Sénégal contemporain, visite de l'exposition et de son installation avec Henry
Sagna, artiste sénégalais en résidence à l'association, Musée Dapper, Paris
LES ARTISTES INVITES EN RESIDENCE
Le musée Dapper nous a permis de travailler avec deux plasticiens invités : Jorge Pineda et Henry Sagna. Leur présence pendant près d'une dizaine de séances a permis d'aborder les travaux sur les motifs africains ou caraïbéens selon des angles inattendus.
Jorge Pineda parle avec les ados de l'identité et du corps scarifié. Henry Sagna demande à quoi sert une bouteille...
Jorge Pineda né à Barahona en 1961, vit et travaille à Saint-Domingue en République Dominicaine. Il travaille notamment sur le thème de l'enfance et utilise la symbolique de rituels proches de la nature. Son intervention nous permet de mieux comprendre le fonctionnement des symboles du groupe dans les arts plastiques et décoratifs.
Nous avons appris avec lui à puiser dans la mémoire de nos origines, l'histoire de notre famille et nos souvenirs d’enfance afin d'apporter chacun un élément à une histoire collective et commune à tous. Nous avons également creusé notre monde imaginaire; les animaux qui nous habitent et auxquels nous pourrions nous identifier ont servi à créer un bestiaire. Ensuite chacun des participants a donné l'avant train et la tête de son animal à la queue et l'arrière train de l'animal de son voisin. Et vice versa. Rencontres improbables et fertiles.Le résultat étrange et fantastique est un rêve éveillé. Ces totems venus d'Afrique habitaient quelques jours notre atelier.
Henry Sagna né en 1973 travaille à Dakar. Partant d'éléments collectés et récupérés, il les assemble
dans des installations comportant notamment des nuées de moustiques, insecte porteur du paludisme. Il
vise la sensibilisation des publics aux questions sanitaires et il compare le moustique à l'homme,
dénonçant les guerres, la pollution et les injustices contemporaines.
Les enfants ont pu récupérer leurs propres matériaux avant qu'ils ne gonflent leur poubelle et ont constitué une collection de bouteilles-plastiques qu'ils ont transformé avec les moyens du bord, construisant de façon ingénieuse un objet-symbole de leur choix, village, dauphin, géant, vaisseau spatial...
LES EXPOSITIONS
– Dessins Tissés, vernissage de l'exposition des travaux des enfants de la cité René Rioux le mercredi 22 mars 2006 : contes
africains par Ousmane Diawara, avec la participation des
enfants de l'Aasco à la Maison de quartier Pasteur, Saint-Ouen
Exposition présentée du 17 au 24 Mars
– Semaine en mémoire de l'esclavage. Exposition au gymnase
de l' Office Municipal du Sport de Saint-Ouen du 14 au 20 mai
avec l'Association des tours Valles.
– Fête des immeubles, exposition des travaux des enfants
(Dessins tissés) et des adultes de l'atelier de socialisation le
mardi 30 mai dans la salle Vivre ensemble, cité René Rioux
– OPHLM . Présentation de l'exposition dans le hall de l'office à
Saint-Ouen du 1er au 8 juin
Les enfants qui ont participé aux ateliers cettes année et dont les oeuvres sont reproduites sont Thomas et Elodie Alinc-Durand, Naïma Amesraou, Jennifer, Thibault et Nicolas Bécasse, Mourad et Nawal Benayad, Ryan Bouroua, Amina et Hakim Bouzoumita, Michael Claude, Soukaïna et
Sofiane Cherbani, Mathieu et Jérémy Chiaroni, Steven Dali, Smaïn et Fahda Daïf, Amadi et
Aminata Dioulde-Tala, Mounia et Azdine Fehdzi, Mewen Gasteclou, Florian et Elsa Guyot,
Jugurtha Hocine, Isam Kamal-Idrissi, Johana Legrand, Vincent Pichereau, Camille et Dayana
Sadli, Thibault et Margot Sissoko, Fatou Sourabie, Johny Vonkaenel, Jonas Wibaux.
Notre association fonctionne avec le soutien des bénévoles de l'association, de l'OPHLM, du Fasild, de la Mairie de Saint-Ouen, de la Caf.
Dessins tissés / La figure humaine et la poterie du Mozambique





Quelques idées pour entrer dans le symbolisme du pot :
Le pot nécessite énergie, patience et savoir-faire pour se construire,
Le pot se brise,
Le pot toujours plein est inutile
Le pot toujours vide est inutile
Sans cesse il se remplit et se vide,
On a besoin d’un pot pour s’abreuver, se désaltérer,
On utilise le pot pour partager l’eau,
Etc…
Pourquoi une tête humaine sur le pot ? Peut-être parce que l’eau fluctuante est au pot ce que l’expérience et la vie sont à l’homme ?
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